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L'idée reçue. Malgré l’abondance d’informations sur la sexualité, nous sommes encore victimes d’un certain nombre d’idées reçues. Psychanalyste et sexothérapeute, Catherine Blanc démonte ces croyances.
Impossible de nier l'impact d'une première fois sur les suivantes, que l'on parle de sexualité ou de n'importe quelle autre découverte de la vie. Cette première fois nous permet d'en mesurer les intérêts et les risques, afin de nous permettre de rectifier ou d'enrichir les fois suivantes.
Certes, parfois, elle nous échaude d'autant plus sûrement qu’elle parle de notre intimité. Pour autant, que comprendre de cette idée reçue qui sonne comme une alerte, le signe de stigmates indélébiles ?
Certes, parfois, elle nous échaude d'autant plus sûrement qu’elle parle de notre intimité. Pour autant, que comprendre de cette idée reçue qui sonne comme une alerte, le signe de stigmates indélébiles ?
Le temps de l'adolescence est généralement le cadre dans lequel se passe cette première expérience sexuelle. Comme nous l'apprend la psychanalyse, ce n'est pas avec les informations glanées à cette période que l’on entre dans la sexualité, mais muni des schémas relationnels hérités de notre petite enfance qui se rejouent à cette occasion.
L'adolescent se trouve alors dans un conflit interne où se confrontent sa récente et fragile position d'adulte, sa liberté d’homme ou de femme, ainsi que la rencontre avec lui-même et avec l’autre. Tout cela enrichi et pollué par les schémas anciens et son histoire personnelle. Cette première fois rend compte de ce combat, mais également de celui qui est mené pour accueillir les pulsions sexuelles, élan merveilleux à vivre et, dans le même temps, folie incontrôlable et dangereuse à faire taire. Et l’on voudrait que ce soit simple et léger ?
Pour chacun d'entre nous, la première fois a été, plus ou moins, le théâtre de ces conflits, l'occasion de nous rassurer, de nous effrayer ou de nous nier. Mais elle n’a en rien scellé l’histoire à venir.
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